Categories

8.27.2010

La Cuisine Cosmique

Bientôt le nombre de citadins dépassera la moitié de la population mondiale. Ce qui veut dire l’éloignement de la nature, des matières organiques. C’est bien désolant. Mais, il nous reste encore un endroit où l’on peut, tout de même, croiser quotidiennement un peu de matières naturelle : la cuisine.
Hélas là aussi, l’industrialisation de la nourriture n’arrête pas de monter sur notre tête.
Non, telle comme un Oasis ou une Reserve natuelle on protège la cuisine.

On parle de la Nature avec le grand N, alors parlons aussi du Cosmos et cela dans la cuisine.
Les asiatiques, les grands fans depuis millénaire, de la nature et de l’harmonie, a mis au point une patique alimentaire cosmique. Ce n'est pas un exploit rigorimétrique, mais je trouve que c'est très technique. Vous verrez un peu plus bas.

Je saute ici le risque d’entrer dans l’histoire long-longue de la civilisation extrême-orientale, de faire couler des litres de l’encre virtuel et d’impatienter mes lecteurs qui attendent le vif du sujet.
Par contre, présenter simplement une recette de cuisine peut montrer bien cette tradition.
Savez-vous ce que c'est, ce plat?
Cette jolie présentation en photo est un plat coréen de riz aux divers légumes, un peu de viande marinée et une sauce. Sa qualité diététique – la proportion parfaitㄷ de légume, de céréale et de viande- et gustative- tous les cinq goûts sont présents- séduisent de plus en plus d’étrangers.
Je vais diriger le spot vers son côté esthétique, l’apparence qui représente un esprit cosmique.

Il y a le cosmos qui est infiniment grand dans lequel l’homme habite, ce dernier, lui-même, est un cosmos à part entière, aussi profond que celui de l’infiniment grand.
Chaque homme a le devoir de nourrir son corps-cosmos avec le monde-cosmos.
Cuisiner le cosmos pour nourrir le cosmos ! La tâche est immense.
Un travail astronomique? Noooon, heureusement, il existe une théorie des considérations très sidérales grâce à laquelle tout le monde peut facilement accomplir cette mission vitale.
Il s’agit de cuisiner cinq éléments naturels représentés en couleurs.
En trois mots, « Veillez l’équilibre des couleurs ». Et c’est tout.

Voici la classification « O-Heng, O-sek » en coréen, qui veut dire « Cinq phases Cinq couleurs ».
Ici, le terme de la "Phase" est très important, car il signifie "Tout change perpétuellement, rien est perpétuel." Comme la couleur de saisons.
Mon schéma est abrégé quelque peu drastiquement afin que les initiateurs puissent en jouir d'un seul coups d'oeil. Si vous voulez en savoir plus cliquez ici.
Chaque couleur comprend son temps, sa substance mentale et matérielle. Toutes les choses sur la terre a une (des) couleur(s) et la couleur est universelle, elle ne change pas comme serait une langue d’une région à l’autre. Même si elle change selon les saisons.... Universel, changeant, universel, changeant...oui, il n'y a que le basculement qui est perpétuel. Là, on est très proche du coeur de la philosophie Tao-Bouddhiste. Mais n'entrez pas au coeur c'est perplexe.

Revenez à la recette.
La recette que je présenterai, le processus consiste à composer les 5 couleurs.
Voilà la partie préparatoire théorique et dans quelques jours la pratique.
D’ici là, imaginez la saveur céleste, faites couler beaucoup de salive et revenez avec la faim cosmique.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire