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4.13.2010

Cité de la Gastronomie : Un lieu dédié à l’Art Culinaire, je le veux, vous le voulez, nous le voulons

Vous, les amoureux de la cuisine, les éclairés qui ont compris le secret de plaisir et de bonheur.
Vous, les visiteurs et les bloggeurs, vous êtes partisans de la partage de ce plaisir.
Vous pensez que:
- la cuisine mérite d’être recherchée, promue et vivante
- « bien manger » est important non pas pour survivre mais pour vivre épanoui
- il faut apporter plus d’attention à l’alimentation
Alors, je vous invite à connaître un projet qui nous touche beaucoup. Prenez un peu de temps pour lire ça et soutenez par ici.
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C’est un projet de construire un établissement dédié entièrement à la culture culinaire, mené par La Mission française du patrimoine et des cultures alimentaires, ce lieu s’appelle la Cité de la Gastronomie, où se convergeraient tous les savoirs culinaires populaires-savantes, locaux-globaux, pratiques-théoriques, lucratifs-non lucratif.

Il va parallèlement avec la candidature de la culture culinaire française à Unesco pour le sauvegarde de patrimoines immatériels de l’humanité.
Qu’est-ce qui me (coréen) mobilise dans cette affaire (française) ?

Certains sont sceptiques sur cette candidature.
C’est vrai que le lendemain de l’annonce de M. Sarkozy en 2008, moi aussi je m’en moquais.

Heureusement, de 2008 à 2010, il y a eu pas mal d’évolution. Les Français ont su donner intelligemment un vrai sens à ce projet.
Un peu long à lire,si vous voulez savoir les détails de la discussion concernant, par ici.
Si je le soutiens aujourd’hui, c’est par ce qu’il ne s'agit pas de prouver la supériorité de la cuisine des Français, mais d’encourager leur considération particulière vis-à-vis de la cuisine et leur volonté de donner une dimension culturelle aux actes culinaires.
C’est dans la culture française que j’ai senti plus l’esprit où se fusionnent la rigueur de la gastronomie et la sensualité gourmande dionysiaque : se trouvant aussi bien dans la vie courante que dans des œuvres d’art littéraires, de beaux-arts etc.
L’acte de manger et de boire a une place importante, ce sans tomber dans la gloutonnerie. L’expression, « la gourmandise » a son sens plein en français.

Aujourd’hui, le problème alimentaire est mondiale. L’identité culturelle et la santé sont en péril. Sous le développement déséquilibré de l’industrialisation, les hommes sont en conflit avec la nourriture, soit par l’excès, soit par le manque.
Il est urgent d’établir mentalement et physiquement une relation saine avec la nourriture.
Vivant dans l’ère de «la planète-village », la gestion entre l’échange ouvert et le maintien de l’identité locale est devenu une affaire consciencieuse. Alors il serait judicieux et bénéfique d’étudier l’art culinaire en tant que l’héritage spirituel qui participe activement à la formation d’une culture.

Encore une fois, je souligne qu’il ne s’agit pas de l’hiérarchisation de cultures. Qu’il soit chez soi ou chez un autre, s’il faut préserver, il faut préserver.
D’ailleurs, cela obligera, pour que le projet marche, les Français d’être exemplaires sur l’ouverture d’esprit vers le monde.
Je souhaite qu’avec cette démarche, commence la réalisation de l’idée que la cuisine est une chose de l’esprit qui nourrit le corps qui, à son tour, nourrit l’esprit.
La cuisine est de chair et d’esprit, savourer la cuisine d’un autre est d’entrer dans l’intimité de l’autre. C’est un échange réel, quelque chose de vrai, comme celui d’un homme et une femme en phase de tomber amoureux.

Dans cette perspective, sa candidature aux patrimoines de l’humanité est une initiative à soutenir et aider à cerner mieux le contenu et l’objectif pour qu’il devienne un vrai projet utile pour tout le monde, français et non-français.

Si vous êtes d'accord avec moi, faites connaître vos entourages ce projet de « la Cité de la Gastronomie » pour qu’il se réalise et cela en bonne direction.
Un tel projet a besoin d’aide de toutes communautés, et entre autres, nous les bloggeurs culinaires, nous sommes nombreux, apportons des briques pour construire une maison dont nous serons un peu le propriétaire.